Épurateurs à corps de remplissage

1. Type de technologie 
Réduction par voie humide / absorption.
2. Polluants réductibles 
Substances solubles dans l’eau. 
3. Limites d’émission atteignables
Il est possible d’atteindre des rendements de réduction supérieurs à 97 %. 
4. Description des équipements ou du processus 
L’épurateur par voie humide ou tour de lavage représente le système le plus ancien et le plus simple d’épuration d’un flux aériforme pollué. Le principe de fonctionnement consiste à faire passer l’air pollué dans une chambre à l'intérieur de laquelle il se produit un contact rapproché entre l'air lui-même et une certaine quantité d'eau, de manière à obtenir un transfert des polluants de l'air à l'eau, jusqu’à ce qu’une décharge directe puisse se faire dans l’atmosphère avec une concentration en polluants de l’air traité redescendue au-dessous des limites permises.
Le dynamisme de l’interaction air-eau et le pourcentage de substances polluantes transmises de l’air à l’eau sont fortement conditionnés aussi bien par la technologie mise en œuvre que par le type de projet et de conception du filtre choisi. Sauf le respect que l’on doit aux formules mathématiques nécessaires à l'étude et à la conception de l'installation, il n'en demeure pas moins que les données empiriques sont importantes, chaque fabricant pouvant s’en servir pour refléter ses propres expériences. Lorsqu’une particule de polluant est « capturée » par une certaine masse d’eau ou par une goutte de liquide, elle en devient une partie intégrante, en partage le sort et suit étroitement le parcours imposé par le fabricant à l'eau de recirculation jusqu'à ce qu'elle soit recueillie dans un bac de décantation prévu à cet effet et donc déchargée en vue du traitement final. À la base de tout cela, il est essentiel que les conditions préalables aient été satisfaites, à savoir :
- une zone de contact air-liquide à même de favoriser le plus possible la rencontre et l'union entre la particule à capturer et le liquide prévu à cet effet ;
- une zone de décantation dans laquelle les particules de liquide se séparent du flux d’air principal ;
- une zone de traitement et de récupération de la particule solide (le cas échéant) au moyen de systèmes mécaniques adaptés. 
Ces derniers systèmes ont par ailleurs le rôle de maintenir l'eau de recirculation aussi exempte que possible des composants sédimenteux et boueux. 
Ceci dit, il faut savoir qu’il existe différents types d’épurateurs qui se distinguent par : 
- le type de réduction 
- le modèle
- les dimensions 
- le rendement et le choix de l’un ou de l’autre type dépend strictement d'un certain nombre de critères prioritaires devant être évalués régulièrement, parmi lesquels : 
- la nature chimique et physique de la pollution à capturer,
- la source des émissions, 
- le pouvoir corrosif de l’effluent gazeux, 
- le rendement spécifié. 
4.1 Types d'installation 
AMBOSO produit une vaste gamme d’épurateurs relevant de deux types bien distincts, chacun d'eux étant produit avec un large choix de dimensions et de caractéristiques. On distingue : 
- les épurateurs à tour (ou tours de lavage) qui se subdivisent à leur tour en trois catégories :
• les épurateurs à corps de remplissage ; 
• les épurateurs à plateaux filtrants ;
4.2 Épurateurs à tour de lavage 
La tour de lavage représente sans doute l'épurateur classique par excellence, à haut rendement de réduction, il est désormais partout reconnu pour ses caractéristiques propres indiscutables et pour sa fiabilité en termes de maintien dans le temps des valeurs limites imposées. Il s’agit d’un produit manufacturé ayant un développement vertical contenant une certaine quantité de corps de remplissage variant en fonction du débit d'air et toujours dans le respect le plus strict d'un temps de contact et d'une vitesse de passage de l'air devant être calculés régulièrement en fonction des exigences particulières de l'utilisateur. Indirectement, il est important qu’une certaine quantité d’eau ou de liquide de lavage s’écoule et soit maintenue afin de maintenir l’efficacité de l’épurateur à un niveau élevé et constant. Le volume et la forme particulière des corps de remplissage doivent être déterminés de manière à imposer de brusques changements de direction aux polluants à réduire, afin de mieux intercepter les particules tout en offrant une surface de contact maximale et en laissant en même temps le plus d'espace possible au passage de l'air, en réduisant du même coup les pertes de charge à un minimum. Les matériaux couramment utilisés sont le métal, la céramique et les matériaux thermoplastiques en général. Si le constructeur a choisi les plateaux filtrants plutôt que les corps de remplissage, la tour se présente toujours comme un récipient se développant à la verticale, dans lequel l’air est contraint de remonter l’intérieur de la chambre en se frayant un chemin à travers les divers plateaux perforés (généralement deux ou trois placés en série à diverses hauteurs) sur la surface desquels une certaine couche de liquide est maintenue.